J’adore le rouge à lèvres. Je l’aime rouge. Féminin et sexy. J’adore le rouge à lèvres et j’en porte au quotidien. Même quand je suis seule chez moi. Et lorsque que je me prépare pour aller faire du sport, impossible d’assumer à 100% la « no make-up attitude » : un peu de rouge s’impose. Mon rouge à lèvres fait partie de moi et si je ne devais garder qu’un seul et unique produit make-up pour le restant de mes jours, c’est sans nul doute lui que je choisirais. Et plus encore, l’un des jolis rouges d’Avril.

Vous l’aurez compris, il n’est pas une journée sans que je ne porte du rouge à lèvres. Comme nombre de femmes, je suppose. Une journée durant laquelle nous mangeons, buvons, discutons et embrassons. Autant d’actes du quotidien que nous réalisons sans même penser que dans le feu de l’action, nous ingérons chaque fois, une infime quantité du rouge à lèvres que nous portons.

C’est grave docteur?

Comme beaucoup de sujets portant sur la toxicité des produits du quotidien, la question divise – et déchaîne les passions au sein de la « sphère make-up ». Le rouge à lèvres est-il potentiellement dangereux pour la santé de celles – et ceux – qui en portent ? Selon une étude réalisée au sein de l’Ecole de santé publique de Berkeley (Californie) en 2013, une femme avalerait entre 24 et 87 milligrammes de rouge à lèvres chaque jour. Soit entre 8,76 et 31,76 grammes par an ! Ces chiffres sont bien évidemment à prendre avec des pincettes et personnellement, cela me semble énorme. Il n’empêche que ces « résultats » soulèvent une question de fond lorsque, comme moi, nous sommes dans une phase de transition vers une consommation globale plus naturelle – et donc, plus saine.

Quelques milligrammes de rouge à lèvres avalés, ce ne semble pas non plus la mer à boire. Et pourtant ! D’après l’étude citée juste avant, lorsque l’on se penche sur la composition des rouges à lèvres – toutes marques confondues – on découvre que chaque jour, nous apposons sur notre peau certains métaux lourds tels que l’aluminium, le cadmium, le chrome ou le plomb. Si les quantités ingérées au quotidien peuvent laisser à penser qu’à si faibles doses ces substances restent inoffensives, il n’en est rien.

Aussi, les effets de l’ingestion de ces métaux, pour certains reconnus comme étant des perturbateurs endocriniens, pourrait avoir – à terme – des conséquences sur la santé. Infertilité, cancers et autres réjouissances de ce type pourraient ainsi être en partie attribués à l’exposition quotidienne à ces substances dites « controversées », contenues notamment dans les rouges à lèvres.

Il en va bien évidemment de même pour quantité de produits cosmétiques. C’est d’ailleurs pour cette raison que, dans ce domaine, le retour au naturel s’impose pour de nombreuses personnes. Crèmes, maquillage, savons et autres shampoings… Autant de produits que nous regardons dorénavant d’un œil neuf et plus que jamais averti. Et inquiet.

En effet, si manger bio est désormais devenu pour moi un acte évident et relativement simple à mettre en place au quotidien, me maquiller bio et naturel m’apparaissait il y a quelques mois encore comme un véritable défi. J’étais alors en pleine transition vers une routine de soins de mes cheveux plus naturelle, mais je demeurais septique quant à la possibilité de se maquiller « aussi bien » avec des produits non conventionnels. Me concernant, le maquillage bio et naturel était donc loin d’être une évidence !

Ou comment je suis devenue une fille d’Avril…

Interpellée par la nocivité potentielle d’un produit que j’appliquais chaque jour sur mes lèvres – et que je « mangeais » – j’avais jusque-là mis en place certaines stratégies : enlever mon rouge à lèvres avant chaque repas, puis en remettre ; ou encore boire sans ne vraiment poser mes lèvres sur le bord du verre – ce qui s’est avéré très difficile à réaliser, demandant de l’entraînement et finalement assez peu distingué en société. Et bien sûr, je me suis lassée.

C’est alors que j’ai commencé à me renseigner quant aux alternatives possibles. Tout comme je l’avais déjà fait quelques mois plus tôt concernant la « détox capillaire », je me suis ainsi lancée à la découverte de la « détox labiale » !

C’est de cette façon que je suis devenue une fille d’Avril. Je m’explique. Créée en 2012, Avril est une jeune marque française de cosmétiques et de produits de beauté bio et naturels. Le concept d’Avril est de rendre la cosmétique bio accessible à tous et à toutes, en proposant pour cela des produits aux prix tout à fait abordables. Ce qui est idéal lorsque, comme moi, on souhaite « essayer » de passer au naturel sans y laisser un bras. Ainsi, comptez six euros pour un rouge à lèvres. A ce prix-là, j’en ai pris trois.

Mais Avril, ce ne sont pas seulement des prix abordables. C’est aussi – et surtout – une éthique qui me parle, incluant la qualité, l’écologie et le respect de la cause animale. Parce que bien sûr, la composition et les conditions de fabrication et de test des produits proposés sont des éléments primordiaux lorsqu’il s’agit de réussir sa transition vers une consommation plus responsable. Bien choisir les produits qui nous accompagneront désormais au quotidien et pour cela, ne pas se tromper : voici selon moi le virage le plus difficile à aborder et à maîtriser lorsque l’on décide de changer du tout au tout ses petites habitudes.

Crash test!

J’ai commandé trois rouges à lèvres et trois crayons à lèvres. Niveau composition, la promesse est tenue – même Yuka approuve ! Mis à part quelques allergènes potentiels dans les crayons à lèvres – comme c’est d’ailleurs le cas pour la plupart des produits cosmétiques naturels – on est bon ! Ainsi, mon rouge « Coquelicot » (mon préféré !) se compose d’un mélange d’huiles végétales et de cires naturelles d’origines végétales ou minérales. 100% des ingrédients sont donc d’origine naturelle et 72% sont issus de l’agriculture biologique. Jusque-là, tout va bien.

Puis est venu le moment du (crash) test. J’avoue que j’avais un doute quant à la tenue du produit, ainsi que sur l’intensité des couleurs. J’ai commencé à tester le crayon à lèvres « Vrai Rouge ». L’application s’est avérée simple et précise. La couleur subtile, mais pas fade. Je précise à ce stade que j’applique toujours un baume à lèvres incolore avant de passer au maquillage – hydratation oblige, même si cela a tendance à « diluer » quelque peu la couleur. Enfin, une fois posé, le produit est quasi imperceptible et très bon point pour lui, il ne s’assèche pas et reste donc très confortable au fil des heures.

Passons au rouge à lèvres. Le vrai rouge « Hollywood ». Niveau couleur, je l’attendais au tournant ! Mais rien à dire, il est parfait ! La couleur tient ses promesses si l’on aime le rouge profond. La pose est facile, la texture douce et hydratante. Le rendu est mat et satiné. Là encore, la tenue est fiable et ne nécessite qu’une petite retouche après le déjeuner. Conquise, je suis.

Avril, une alternative « make-up » naturelle & bio

Réussir sa transition vers une routine de soins plus naturelle dépend fortement des premiers choix que l’on réalise lorsqu’on se lance dans cette démarche. En effet, il est plus évident d’être convaincu du bien fondé de tous ces changements que l’on s’impose lorsque l’on met la main sur LE produit qui nous convient. Chez Avril, j’ai trouvé l’alternative naturelle et bio parfaite à mes anciens rouges à lèvres. Aussi, je ne m’imagine pas un jour revenir au maquillage conventionnel, même si celui-ci propose toujours plus d’innovations, de perfection et de sophistication.

Souvent, je me demande comment – et surtout – pourquoi je ne m’étais jamais posée la question quant à savoir ce que j’appliquais sur ma peau auparavant. Peut-être tout simplement parce que les cosmétiques bio et naturels n’avaient pas encore fait leur véritable apparition, révolutionnant des habitudes de consommation tenues jusque-là pour acquises. Leur efficacité s’avère pourtant surprenante et métamorphose en ce moment-même le marché du make-up. Pour ces raisons, je suis heureuse de vous parler d’Avril. Et je vous en reparlerai très certainement, car la marque propose une gamme étendue et un large choix de produits certifiés bio et naturels. Ou comment faciliter tant par le prix que via l’engagement, le quotidien de celles et ceux qui font le choix d’une consommation raisonnée et plus respectueuse de la nature.

Crédit photo: Céline Aime, le blog