Petite nouveauté sur le blog : en 2019, je vous parle de mariage ! Celles et ceux ici qui me connaissent ne sont pas sans savoir que je suis une heureuse « jeune » mariée. C’est donc très naturellement que je souhaite désormais élargir les sujets et thèmes abordés sur ce blog à celui du mariage. Plus que jamais dans l’air du temps, le mariage s’inscrit dans la tendance.
Dépoussiéré, modernisé, personnalisé, l’événement s’organise et se célèbre désormais selon les critères qui vous importent et dans l’esprit qui est le vôtre. Ainsi libéré de ses figures imposées dans la forme, le mariage n’en reste pas moins le symbole d’une union sacrée dans l’Amour et pour la vie. D’où l’importance qu’il revêt aux yeux de ceux qui s’y engagent.
C’est sur ces quelques mots d’introduction que je déclare donc cette nouvelle rubrique officiellement ouverte ! Et pour l’inauguration, autant commencer par le début du commencement des choses, et vous livrer ici les conseils tirés de ma propre expérience quant au lancement des préparatifs de notre joli jour.
Et on commence par LA question :
Petit ou grand comité ?
Lorsque mon chéri m’a fait sa demande, la première question que nous nous sommes posée est : un petit ou un grand mariage ? Parce que bien évidemment, de là découlent de nombreux éléments déterminants, tels que le lieu de la réception et plus encore, le budget total à prévoir.
Petit ou grand comité, concernant le côté de ma famille, il n’était pas difficile d’envisager d’inviter l’ensemble de mes proches. Par contre, du côté du chéri, ce n’était pas la même histoire. Pour faire simple, sa famille « proche » équivaut en nombre de personnes à trois au quatre fois la mienne. Et bien sûr, difficile d’inviter certains cousins et de ne pas convier les autres sans créer des « discussions » dans la famille. Aussi, premier conseil : gardez bien à l’esprit qu’être invité (ou non) à un mariage sous-entend toujours un message positif (ou non) vis-à-vis de la personne concernée. C’est pourquoi, il s’avère bien souvent difficile et maladroit de trancher dans le vif lorsque l’on établit sa liste d’invités.
Pour la petite histoire…
L’option « petit comité » a ainsi été rapidement mise de côté. On a bien envisagé l’option « très petit comité » – nous et nos témoins, sur une île, loin – mais on s’est dit que nos parents n’apprécieraient pas trop. C’est ainsi que nous avons misé sur l’option « grand comité ». Soit 200 personnes environ, familles et amis compris. Pour certains, cela peut paraître peu. Pour nous, ça commençait à faire beaucoup.
Et c’est là que ma désormais belle-maman a eu l’idée géniale de nous proposer de nous marier en deux fois. Je m’explique. Mon mari étant d’origine cambodgienne, nous souhaitions nous marier selon la tradition et les rituels pratiqués au pays. Cette cérémonie traditionnelle aurait été célébrée au matin du grand jour. Organiser notre mariage sur deux jours nous permettait donc d’alléger les programmes respectifs de ces jeux journées – et ainsi, de mieux en profiter. Cette solution permettait également d’ouvrir les invitations au mariage cambodgien à l’ensemble de la famille de mon mari et ainsi, de mieux répartir la liste de nos invités entre les deux dates. Pour ne pas avoir à choisir, nous avons convié l’ensemble de nos invités aux deux célébrations et la répartition s’est faite naturellement. Au final, beaucoup ont assisté aux deux cérémonies et c’était top !
Nombre de nos prestataires nous l’ont dit et répété tout au long des préparatifs : environ 10% des personnes conviées et ayant accepté votre invitation finissent par se désister – parfois même le jour J. Bien sûr, on y croyait qu’à moitié. Et bien entendu, cela nous est aussi arrivé ! C’est pourquoi, ne vous mettez pas trop de barrières lorsque vous établissez votre liste de convives. Celle-ci va évoluer et s’équilibrer au fil de l’organisation de votre mariage… et peut-être même jusqu’au jour J.
Choisir le bon moment
Mariage d’été ou mariage d’hiver ? Au printemps ou bien à l’automne ? Tout est bien évidemment possible et ne dépend que de ce que vous désirez. Sachant qu’il « n’y a plus de saison ma bonne dame », vous n’êtes pas à l’abri d’un soleil radieux en février, comme d’une pluie torrentielle en plein mois de juillet. Même si bien sûr, vous mettez quand même plus de chances de votre côté niveau « soleil » en choisissant une date estivale plutôt que la mi-novembre. Notez cependant qu’un mariage « hors saison » – en général d’octobre à mars – revient souvent moins cher qu’un mariage célébré au cœur de l’été. L’offre et la demande, tout simplement.
Mais au fond, ce qui importe vraiment, est l’ambiance dans laquelle vous désirez évoluer ce jour-là. L’automne vous enveloppera de ses couleurs chaudes et chatoyantes, de ses parfums boisés et naturels. En hiver, vous aurez peut-être la chance de faire vos photos sur un tapis blanc. Par contre, il sera impératif de prévoir une réception en intérieur. Au printemps, vous bénéficierez d’une lumière très douce, idéale pour sublimer une décoration pastel. Enfin, en été, vous miserez tout sur le beau temps et les extérieurs d’un domaine enchanteur.
C’est en tout cas de cette façon que je me suis imaginée chaque saison et son potentiel « mariage ». Avec mon chéri, nous souhaitions plutôt nous marier en été. Mais pas au tout début parce que bien souvent, c’est en juin que la crève nous rattrape. Ni en juillet, et encore moins en août car cela embête les gens de prévoir leurs vacances en fonction d’un mariage. Je précise à ce stade qu’il ne s’agit là que de notre raisonnement et des discussions qui nous ont finalement amenés à tout miser sur septembre. Mais pas au début, parce qu’il y a la rentrée scolaire. Plutôt au milieu, donc. Disons le 15. Ou le 22. Oui mais le 22, ce n’est déjà plus l’été…
Ou tout ce qui se passe dans la tête des futurs mariés. Et cela dure un an. Au moins.
Le choix de la date est bien évidemment fondamentale car il marque le lancement des préparatifs. Une fois la date de votre mariage fixée, vous pouvez en effet commencer à contacter des prestataires et prendre des rendez-vous, ou encore établir un rétroplanning pour le financement de votre joli jour. Ou bien rédiger votre « to do list ». Une fois que vous avez la date, l’événement se concrétise. Ça va avoir lieu ! Et c’est à ce moment précis qu’il convient d’en informer vos invités en envoyant le fameux « save the date », et ainsi d’en évaluer leur nombre potentiel.
NB : Le « save the date » ne remplace en aucun cas les faire-part qui seront à envoyer trois ou quatre mois avant le mariage. En effet, certains de vos invités (de l’ancienne école) ne se considèreront en tant que tels qu’à réception du carton officiel – du faire-part, donc.
Il est où le bonheur ?
Ou comment trouver son lieu de réception…
Vous avez une idée de la saison idéale, ou encore mieux, du mois au cours duquel vous désirez célébrer votre mariage. Aussi, vous gagnez le droit de commencer votre quête du lieu qui accueillera votre réception, et peut-être même votre cérémonie. La grande question qui se pose alors est de définir le périmètre dans lequel axer vos recherches.
Dans le cas de notre couple, mon mari est né et a grandi en région parisienne où nous vivons désormais. Je suis quant à moi née à Angers, dans le beau département du Maine-et-Loire, où vit la plus grande partie de ma famille. Lorsque nous pensions organiser nos deux cérémonies au cours de la même journée, nous avions axé notre recherche en Ile-de-France et plus exactement, dans le département de la Seine-et-Marne. Pour tout un tas de raisons pratiques, il était en effet plus facile d’organiser le mariage cambodgien en région parisienne. Nous avons alors vu un peu de tout – et de n’importe quoi. Lorsque le domaine ne se résumait pas à une salle miteuse, c’est le feeling qui ne passait pas avec le maître des lieux. Et je ne parle même pas de prix. Juste de sensations.
Puis nous sommes partis sur l’idée de « deux mariages, deux jours », ce qui nous a ouvert le champs des possibilités en termes de recherche du lieu idéal pour la cérémonie laïque. Et c’est finalement le lieu qui nous a trouvé. A vrai dire, il était là, sous notre nez depuis plusieurs années. Niché dans la forêt où il nous arrivait de nous promener lors de visites chez mon père.
C’est ainsi que nous avons visité le domaine du Château de Chambiers à la fin du mois d’août 2017. Il faisait beau et chaud. La luminosité de la fin de matinée était divine. Et surtout, nous nous sommes tout de suite sentis « comme chez nous ». A peine le portail de la grande allée menant au château franchie, il a été évident que ce serait ici, dans ces jardins, dans cette forêt. Nous nous sommes projetés dans cette journée qui serait la nôtre, et la plus belle de toute. C’est ainsi que nous sommes repartis avec la date du 15 septembre 2018 inscrite dans mon carnet, dans les pages duquel j’allais passer l’année suivante à noter toute les étapes de l’organisation de notre mariage.
Définir ses priorités…
Et garder les pieds sur terre !
Si vous êtes un minimum « connectés », c’est précisément à ce stade que vous allez commencer à écumer les sites consacrés au mariage et autres murs Instagram et Pinterest. Vous allez y passer des heures et avoir tout un tas d’envies skyzophrènes, allant du thème « industriel vintage » à l’ambiance meules de foins et vieilles brouettes – champêtre – en passant par le wedding cake à l’américaine alors même que vous avez la pâte à sucre en horreur. Mais c’est si beau.
C’est également à ce moment précis qu’il convient de respirer profondément et de mettre un terme à la fiesta que vous avez dans la tête. Calez-vous confortablement et réfléchissez posément et ensemble aux éléments devant figurer tout en haut de votre liste de priorités en vue du jour J. Il est en effet primordial de vous poser la question de savoir ce qui importe le plus pour vous.
Est-ce la décoration ? Est-ce la cérémonie en elle-même ? Rêvez-vous d’une robe de créateur ou bien êtes-vous davantage attirée par des modèles de marques plus intimes ? L’option « valeur sûre » d’un traiteur étoilé ou bien un concept plus audacieux tel qu’un food truck et d’un dîner sur la pelouse ? Une sono ou un DJ professionnel ? Un photographe, bien sûr. Et pourquoi pas un vidéaste ? Autant de questions sans mauvaises ni bonnes réponses. Les seules réponses que vous devez y apportez sont vos envies sincères et profondes. En effet, gardez toujours à l’esprit que cette journée est avant tout la vôtre et qu’elle se doit d’être à votre image.
Booker ses prestataires…
… et suivre son cœur.
Nous concernant, notre priorité était de contacter et dans la mesure du possible, de réserver l’ensemble de nos prestataires. Nous avions une année devant nous avant le jour J, mais sachez que selon les régions, il est préférable de contacter les professionnels du mariage au minimum un an à l’avance, voire même avant !
C’est ainsi que dans le mois qui a suivi notre visite du domaine où aurait lieu notre mariage, j’ai pris contact avec le traiteur et le photographe dont nous avions repéré le travail sur un site spécialisé. Premiers entretiens téléphoniques parfaits. Bon feeling et date disponible ! Au suivant ! Mon chéri a contacté le DJ recommandé par un collègue. Super contact et très bon feeling également et Ô chance, sa dernière disponibilité pour la saison 2018 était justement la date de notre mariage.
Un peu plus tard, j’ai pris contact avec notre officiante pour la cérémonie laïque. Et ce n’est qu’en début d’année 2018, que j’ai pris conscience que nous aurions besoin d’une décoratrice. L’avantage de s’y prendre un maximum en avance est qu’ainsi, vous pouvez planifier et estimer votre budget suffisamment en amont du jour J. Cela permet notamment de vous adapter à un nouveau besoin, une envie soudaine ou encore à une dépense imprévue initialement.
Les préparatifs d’un mariage s’étalent le plus souvent sur plusieurs mois. Cela vous semblera plus ou moins long. Il y aura des moments où il vous semblera avoir largement le temps devant vous, jusqu’à ce que tout s’accélère. Il y aura des hauts et des bas. Une sensation, parfois, de ne pas en voir le bout. C’est pourquoi, je vous recommande de ne pas lésiner sur le choix de vos prestataires car, tout au long des préparatifs, ils se devront d’être à votre écoute – dans la mesure du raisonnable, bien sûr – et ils pourront se révéler être un véritable soutien moral si besoin.
Et profitez. Profitez de chaque seconde, de chaque minute que vous consacrerez aux préparatifs de votre mariage. En principe, ce sera le seul de votre vie ! Ecoutez-vous et suivez vos envies et votre cœur. Ne bridez pas votre imagination, et encore moins vos rêves. Ecoutez les conseils que l’on vous donnera, mais uniquement s’ils sont bienveillants. Et enfin, faites-vous confiance car vous êtes aux commandes d’un magnifique projet de couple et plus encore, de vie.
Photo de couverture: Jordane Chaillou – photographe indépendant à Angers