Notre mariage traditionnel Cambodgien

Notre mariage traditionnel Cambodgien

Selon la tradition cambodgienne, la cérémonie du mariage dure trois jours et trois nuits. Le chiffre « trois » faisant référence aux trois joyaux du bouddhisme : le Bouddha, Shanga (la confrérie des moines) et le Dhamma (l’enseignement du Bouddha). Cependant, les contraintes de la vie moderne font que celles et ceux qui souhaitent aujourd’hui faire perdurer la tradition du mariage cambodgien optent pour une version plus condensée des différents rituels qui la composent. C’est ainsi que nous avons célébré notre union selon les rites aujourd’hui encore pratiqués au pays, le temps d’une journée à jamais ancrée dans nos cœurs et dans l’histoire de notre couple.

Dans mon précédent article dédié au lancement des préparatifs de notre mariage, je vous évoquais notre choix de nous marier en deux fois. Deux journées bien distinctes l’une de l’autre afin d’en faciliter l’organisation et plus encore, de disposer du temps nécessaire afin de vivre pleinement ces deux cérémonies de mariage – si différentes dans leurs rituels et les émotions ressenties.

Le mariage traditionnel cambodgien…

… S’est imposé à nous tout naturellement. Dès le début de notre histoire et par la suite à force d’en discuter, il nous apparaissait comme évident de nous marier selon la tradition du pays dont est originaire mon mari. Le Cambodge. Ni lui, ni moi n’y avons jamais mis les pieds. Ce voyage est un projet que nous concrétiserons le moment venu. Il n’empêche que ces racines sont fortes et que l’histoire de ma belle-famille l’est tout autant. Les traditions perdurent et j’observe que les jeunes générations ont plaisir à les perpétrer, ainsi qu’à les transmettre aux plus jeunes. Avec bien sûr, la modernité qui incombe à notre époque : les codes sont assouplis et la mixité des couples n’est bien évidemment pas un problème.

De fait, nous sommes un couple mixte. Bien que mon mari soit né et ait grandit en France – élevé « à la française » – mettre en avant et en valeur la magnifique culture qui est la sienne, celle de ses parents et aïeuls était pour nous une évidence. Une chance. Un privilège. Ainsi, nous souhaitions faire perdurer à notre façon des traditions qui, sans cela, pourraient se perdre au fil des générations. En effet, l’organisation d’un mariage traditionnel cambodgien en France est aujourd’hui réservé aux familles qui ont apporté avec elles la connaissance de ces rites, des paroles et des gestes, ainsi que des différents codes propres à la culture cambodgienne.

L’organisation d’un tel mariage s’établit le plus souvent au sein de la famille et par le bouche à oreille. Lorsque les fiançailles sont officielles, les mères et les tantes des jeunes futurs mariés se réunissent et prennent contact avec les prestataires du milieu : célébrant, traiteur, habilleuse… Rien n’est vraiment officiel : on ne fait pas de devis à l’avance et bien souvent, le prix annoncé dépend du « prestige » des familles célébrant l’union de leurs enfants. Il s’agit alors de connaître la valeur réelle de chaque prestation et d’en négocier le prix acceptable pour chacune des parties. Parfois, c’est aux familles de payer à la fin le prix qu’elles estiment être celui de la prestation réalisée. De ce prix peut dépendre la réputation d’une famille entière ! D’où l’importance de connaître et de maîtriser les codes propres aux préparatifs d’un tel mariage. Pour ces différentes raisons, nous avons laissé l’organisation de cette cérémonie aux mains de mes beaux-parents, ainsi qu’entre celles des oncles et tantes de mon mari.

Notre mariage traditionnel CambodgienPour la « petite » histoire…

Au Cambodge, la tradition veut que le mariage ait lieu chez les parents de la future mariée. En effet, selon les rites traditionnels, le fiancé et sa famille, accompagnés de leur cortège, viennent frapper à la porte des parents de la jeune fille afin d’en négocier la rencontre, puis la main. Pour des raisons pratiques liées à l’organisation de notre propre mariage, il n’était bien évidemment pas envisageable de célébrer la cérémonie traditionnelle cambodgienne chez mes parents, en terre angevine. C’est donc chez mes beaux-parents que s’est déroulée cette journée. Et je ne les remercierai jamais assez de tout le travail investit pour que tout soit parfait ! En effet, pour l’occasion, l’ensemble des meubles du salon ont trouvé place dans le jardin. Et avant cela, plusieurs semaines ont été nécessaires pour ranger et aménager les lieux afin d’obtenir la configuration idéale au bon déroulé des différents rituels.

En effet, le mariage traditionnel cambodgien s’organise autour de plusieurs rites. Si certains s’avèrent indispensables, la modernité veut que les autres puissent être choisis à la guise des familles et des futurs mariés. Concernant l’organisation de notre cérémonie, l’idée était que l’ensemble des rituels s’enchaîne tout au long de la journée, tout en s’octroyant le temps nécessaire pour en profiter pleinement.

Le rythme de la journée

La journée commence aux aurores. Réveillée à trois heures du matin, levée à trois heures et demi. Nerveuse, moi ? Pensez-vous ! A mes yeux, la cérémonie traditionnelle cambodgienne relevait de l’inconnu. J’avais bien regardé les albums photos des précédents mariages célébrés dans la famille de mon fiancé. Ou encore regardé des vidéos dénichées par mon beau-père sur YouTube. Le premier mariage cambodgien auquel j’assistais était le mien. Je n’avais donc pas de repère, ni de point de comparaison qui m’auraient permis de me projeter dans la journée qui m’attendait. J’étais intimement convaincue que tout serait parfait, mais j’avais peur de « manquer » quelque chose ou de ne pas me tenir comme il se doit à tel ou tel moment. J’avoue, je cogitais pas mal.

Arrivés chez mes beaux-parents à six heures par une fraîche, mais d’ores et déjà magnifique matinée de mai. Il y a déjà beaucoup de monde sur place et chacun s’active pour que tout soit prêt à temps. L’officiant s’installe, les oncles et tantes de mon fiancé déménagent le salon et installent les fleurs. Pour ma part, j’attends Julie. La cérémonie commence à neuf heures. Nous disposons donc de trois heures pour me préparer. Julie commencera par le maquillage et la coiffure. Puis, viendra l’habilleuse pour me faire revêtir ma première tenue.

Pendant que Julie me fait une jolie tête, j’entends les invités qui arrivent. Je reconnais des voix et mon cœur s’emballe. Toutes ces personnes sont là pour nous ! Les garçons d’honneur se préparent dans l’une des chambres avec mon fiancé. L’ambiance a l’air détendue de leur côté. Dans « ma chambre », on s’active. Mes demoiselles d’honneur sont habillées. Puis vient mon tour. Je revêts dans un premier temps un bustier brodé de dentelle blanche. Puis l’habilleuse déplie le premier tissu et commence alors la démonstration d’un véritable savoir-faire. En effet, le bas que je porte est plié et cousu sur moi. On me pare de tous les bijoux prévus avec cette première tenue, et en quelques minutes, je me sens telle une princesse !

Notre mariage traditionnel CambodgienLe cortège et l’échanges des cadeaux

Neuf heures. Je sens l’agitation au rez-de-chaussée et dans la rue, juste devant la maison. Le cortège se prépare. Comme je le mentionnais un peu plus haut, selon la tradition cambodgienne, le futur marié et sa famille viennent demander la main de la jeune fille à ses parents. Ils sont suivis d’un cortège formé par nos invités, chacun apportant des corbeilles de fruits en guise de présents. Commencent alors les palabres et les négociations. Je suis à l’étage, mais j’entends le célébrant parler en cambodgien puis faire la traduction en français. J’entends des rires et il me tarde de pouvoir enfin descendre.

Dans la tradition, les futurs mariés « ne font rien » et demeurent silencieux pour ne pas déclencher le mauvais sort. Aussi, je ne descendrai que lorsque l’on me donnera le signal signifiant que mes parents ont accepté que je rencontre mon futur époux. Nous pourrons alors échanger les cadeaux faits entre nos deux familles. Au son du gong, j’inspire et j’expire profondément et je me lance. Accompagnée par ma tante et suivie de mes demoiselles d’honneur, je descends les escaliers et je découvre la maison de mes beaux-parents pleine à craquer. Je connais presque tout le monde et mon cœur explose de joie et de fierté. Puis, je suis invitée à m’installer auprès de mon fiancé. Je le découvre lui aussi et le trouve si beau ! Mon prince cambodgien.

En termes de position, nous nous sommes entraînés ! En effet, lorsque nous sommes installés par terre, il s’agit de s’asseoir sur un côté, les jambes repliées du côté opposé. Et de se tenir droit ! En ce qui me concerne, c’est une position que j’adopte souvent sur mon canapé. Mais jamais durant de longues minutes. Heureusement, il est autorisé de changer de côté lorsque l’on sent l’engourdissement nous gagner. Ainsi, tout se passe très bien !

Les futurs mariés sont alors invités à saluer leurs parents, puis à échanger les cadeaux offerts par leurs familles respectives. Ainsi, mon fiancé s’est vu offrir une gourmette par mes parents et pour ma part, j’ai reçu de mes beaux- parents, une bague sertie d’une émeraude. Pour la mise en scène nous avions également ajouté parmi les cadeaux, le diadème et les bijoux que je porterai par la suite.

Ce premier rituel terminé, le temps d’une petite retouche maquillage et coiffure, et nous enchaînons avec la première séance photos de la journée. En effet, il est d’usage que chaque invité vienne poser auprès des jeunes mariés pendant ou à la fin de chaque rituel et surtout, après chaque changement de tenue. N’étant pas particulièrement fan de « pose », j’appréhendais un peu ces moments. Par chance, il faisait un temps magnifique et nous avons pu réaliser cette première séance en extérieur, bénéficiant d’une sublime lumière printanière. Les enfants s’en sont donné à cœur joie et le voisinage, intrigué par tant d’agitation un dimanche matin nous faisait signe depuis le pas de leur porte. J’ai le souvenir d’un très joli moment…

Notre mariage traditionnel Cambodgien

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Notre mariage traditionnel Cambodgien

Notre mariage traditionnel Cambodgien

Notre mariage traditionnel Cambodgien

Notre mariage traditionnel Cambodgien
Mes jolies cousines et demoiselles d’honneur, ses chouettes cousins et garçons d’honneur !

La coupe (symbolique) des cheveux

Non, je ne suis pas allée chez le coiffeur au beau milieu de mon mariage !

Un changement de tenue et de bijoux plus tard, me voici appelée pour le second rituel de la journée : la coupe des cheveux. Il s’agit bien évidemment d’une coupe de cheveux symbolique, consistant selon la tradition à purifier les futurs mariés avant la célébration du mariage.

Notre mariage traditionnel Cambodgien
La coupe des cheveux (Katt Sâk)

En pratique, chacun des convives est invité à venir se placer derrière les mariés et à miner une coupe de cheveux. A l’envie, ils peuvent également parfumer ces derniers et leur souhaiter une première fois leurs vœux de bonheur. Vient ensuite la pose auprès des futurs époux pour la photo. Je garde de ce rituel un excellent souvenir (et de nombreuses photos, donc !), entre les coups de peigne malencontreux dans mon chignon et le parfum parfois dosé un peu trop généreusement.

Quatre mille photos plus tard (environ!), midi sonne et je remercie la météo d’être des nôtres ! Le jardin de mes beaux-parents a été aménagé de façon à recevoir de grandes tablées, au soleil ou sous des tonnelles. Les plats proposés sont des mets traditionnels cambodgiens, habituellement servis lors des festivités majeures. C’est la première fois que nos familles se mélangent et partagent un événement de cet ordre. Je suis heureuse  que les présentations aient lieu dans ce contexte, et plus encore que mes proches découvrent ainsi une part de la culture cambodgienne.

Notre mariage traditionnel Cambodgien Pour nous, le déjeuner est rapidement expédié : à peine le temps de goûter aux entrées et de faire le tour des tables que nous devons remonter afin de procéder au dernier changement de tenue. En effet, cette dernière étape est la plus longue en ce qui concerne l’habillage de la mariée. Pour les rituels de l’après-midi, nous nous apprêtons à revêtir les costumes traditionnels portés par le Roi et la Reine. Dans la tradition du mariage cambodgien, le jour des noces est en effet le seul dans une vie, au cours duquel les jeunes époux peuvent se vêtir des mêmes habits que leurs souverains. Pour avoir vu et touché les tissus quelques jours plus tôt, je sais que ces habits, brodés de fils dorés, sont sublimes.

Comme au matin, les tissus sont cousus sur moi. La jupe est pliée par les mains expertes de l’habilleuse et « l’étole brodée d’or » est cousue à même le bustier que je porte en dessous. Je perds le fil du temps et je savoure le plaisir de vivre cela une fois dans ma vie. Avec cette tenue, de nombreux bijoux sont ajoutés à ceux que je porte déjà. Il ne reste plus qu’à Julie qu’à retoucher une dernière fois maquillage et coiffure avant d’entamer la deuxième partie de cette journée d’ores et déjà inoubliable.

La bénédiction religieuse

Je ne m’imaginais pas me marier à l’église. Je suis pourtant baptisée. Mais l’idée de nous marier devant Dieu alors même que je ne mets presque jamais les pieds dans une église me semblait déplacée. Aussi, lorsque nous avons préparé la cérémonie traditionnelle cambodgienne, la question s’est posée d’inclure ou non au programme de la journée une bénédiction religieuse. A mes yeux, il était important de garder cette part de la tradition. Il faut savoir que d’un point de vue administratif, le mariage cambodgien n’a rien d’officiel. En France, seul le passage devant le maire valide le mariage en bonne et due forme. Il n’empêche qu’à nos yeux, notre union cambodgienne ne pouvait être complète et légitime sans avoir été par ailleurs bénie par un bonze.

Les cambodgiens accordent en effet une grande importance à l’union religieuse. Les bonzes y sont donc traditionnellement invités afin de réciter des prières en aspergeant les futurs mariés d’une eau bénite et parfumée – symbole de bonheur et de longévité. Afin de bénir notre union, un bonze est donc venu chez mes beaux-parents. Installé face à nous sur les tapis, il a récité durant de longues minutes des prières en ancien cambodgien. Je me souviens d’un moment de communion et d’immersion totale dans la tradition. La voix qui me berce et m’envoûte. La bénédiction religieuse est un moment solennel et privilégié qui n’aura laissé personne indifférent! Notamment ceux qui ont perdu la sensibilité de leurs jambes et les autres, pris en flag’ en train de piquer un petit somme en faisant mine de prier les yeux fermés !

Notre mariage traditionnel Cambodgien

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Le rituel des bougies

Ou la protection contre les mauvais esprits.

Milieu d’après-midi. Tout le monde s’est remis de la bénédiction. Le temps de réaménager les lieux et commence le rituel des bougies. Selon la tradition, ce rite sert à protéger les mariés des mauvais esprits et du malheur en général. Nous sommes assis au centre d’un cercle formé par sept couples triés parmi nos invités. Ces derniers forment ainsi une barrière et empêchent les mauvais esprits d’approcher du nouveau couple. Pour ce rituel – et par superstition – nous avons tenu à faire les choses dans les règles de l’art : c’est-à-dire que seuls les couples unis, mariés et n’ayant jamais divorcé  – et si possible ayant des enfants – ont pu nous entourer.

En amont du rituel, le célébrant bénit les bougies et les baguettes d’encens que les sept couples vont par la suite se faire passer jusqu’à réaliser sept fois le tour des mariés. Au son d’une prière récitée par le représentant bouddhiste, les désormais jeunes mariés sont ainsi protégés du malheur, invités à ne laisser entrer que le bonheur au sein du couple.

Notre mariage traditionnel Cambodgien
Le rituel du Souhait (Sampeas Phtim)

Le souhait

Ou le rituel que j’appréhendais le plus !

Dans la tradition, les mariés sont assis par terre, les jambes repliées d’un côté et s’inclinent. Leurs mains sont posées sur un oreiller doré posé devant eux et ils reçoivent dans cette posture les vœux ainsi que les recommandations du célébrant, puis de chacun des invités. On m’avait donc conseillée de m’entraîner à tenir cette position pour le moins inconfortable. En pratique, nous n’avions bien évidemment pas eu le temps de rester ainsi positionner durant des heures dans notre salon. Aussi, j’avais peur que le temps nous paraisse long – et quelques peu douloureux.

Quelle ne fût pas mon soulagement lorsque j’ai découvert que notre célébrant avait eu la gentillesse de proposer une alternative bien plus confortable : des chaises et une petite table pour y déposer l’oreiller. Nous avons en effet su par la suite qu’il avait célébré quelques temps auparavant un mariage au cours duquel le jeune marié s’était senti mal du à cette position tout sauf naturelle.

C’est donc dans le plus grand confort que nous avons savouré ce dernier rituel au cours duquel chacun de nos invités est venu auprès de nous afin de nous souhaiter leurs bons vœux. Se faisant, ils nous ont chacun noué un fil de coton autour des poignets, symbolisant leur souhait de bonheur. Nous avions par la suite pour consigne de garder ces liens de coton durant toute la semaine suivant le mariage et ce, afin de sceller notre union et notre bonheur à venir.

Puis vient le temps de la danse traditionnelle. La cérémonie touche à sa fin et je sens l’émotion poindre. La journée passe si vite ! Tout est si parfait. A cet instant, au son de la musique, hypnotisée par la grâce de la danseuse, je me sens pleinement heureuse. Et à ma place.

Le jet des fleurs symbolise la fin des rites et comme le veut la tradition, mon époux se place à ma suite et ensemble, nous montons à l’étage. Seuls, nous laissons le temps de quelques instants l’émotion prendre le pas sur le reste. L’agitation d’en bas, les enfants jouant à cache- cache dans les chambres: rien ne peut alors venir troubler ces instants d’après.

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Garder son sérieux…
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… ou pas!

Notre mariage traditionnel Cambodgien

Et l’on s’est dit « au revoir, au mois de septembre… »

Je relis ces lignes et je prends plus que jamais conscience de la beauté de cette journée. Au travers de ces rituels propres à la culture cambodgienne, j’ai eu la chance de vivre une expérience inédite, exceptionnelle et hors du temps. A nos yeux, la cérémonie traditionnelle cambodgienne revêtait la même importance que le mariage « à la française » que nous étions en train d’organiser en parallèle. Nous souhaitions que ces deux journées endossent chacune la part de magie qui lui est propre, avec ses codes et ses incontournables dus à la tradition.

Je me rends compte de la chance d’avoir eu l’occasion de porter de si beaux vêtements, de m’être sentie « princesse d’un jour ». Et surtout, de m’être unie d’une si jolie façon à l’homme que j’aime. Je garde également le souvenir de nos familles réunies, heureuses de se (re)trouver et d’échanger autour d’un événement décidément pas banal. La journée s’est terminée sous un soleil du mois de mai, haut et chaud, lumineux.

Et l’on s’est dit « au revoir, au mois de septembre…. »

Notre mariage traditionnel Cambodgien

Photos de Sopheak Phal

Coiffure & maquillage réalisés par Julie Perriot, Image & Style

2 comments
  1. Grâce à toi, je découvre comment se déroule une cérémonie traditionnelle cambodgienne. Je trouve cela beau et que dire des tenues qui sont originales, mais surtout magnifiques. Félicitations à vous deux.

    1. Merci beaucoup pour ce retour! Je me sens privilégiée d’avoir vécue une telle journée, pleine d’amour et fidèle aux traditions du pays dont est originaire mon mari. Aussi, c’est un réel plaisir de savoir que cet article puisse permettre à d’autres personnes de découvrir ces magnifiques rites et coutumes 🙂

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